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Un avant-goût du bruit de l'écocentre

10 Sep 2024

Depuis le printemps, les riverains du futur écocentre ont un avant-goût de ce qui les attend pendant 12 ans, si Nantes Métropole maintient son projet.

Sur une parcelle appartenant à la TIMAC, la réhabilitation d'une des cellules de l'ancien MIN de Nantes a commencé, et doit durer jusqu'en novembre 2024.

Un mini écocentre qui met en lumière les failles du projet

Au programme : du concassage, un ballet de camions, et des tas de terres excavées, parfois bâchées ou arrosées en permanence.

Cela permet aux riverains de constater les failles d'un projet tel que l'écocentre, qui au lieu de gérer les terres d'un seul chantier, verrait passer les déchets de tous les travaux en cours sur l'île de Nantes, face à une zone densément peuplée.

Bâche déchirée et bruit permanent 

Par exemple : un seul jour de grand vent a permis de voir une partie de la bâche se déchirer et voler au gré des rafales, laissant à l'air libre les matériaux qu'elle devait protéger de toute dispersion.

Ce qui saute aux oreilles, c'est surtout le bruit permanent aux horaires de chantier. Les bips des camions qui reculent s'entendent dans les appartements, même fenêtres fermées.
Sans parler de l'étape du concassage, dont voici un échantillon.



 Pour l'écocentre, l'opérateur Brézillon a promis que le bruit ne dépasserait pas celui d'un aspirateur en fonctionnement. 

On en est loin, que ce soit sur le chantier de la TIMAC ou sur les vidéos de démonstration des machines de la marque qui sera utilisée sur l'écocentre.



Bref, si malgré la procédure lancée devant le tribunal administratif, le projet devait être mené à son terme, les riverains subiront immédiatement un trouble de jouissance permanent, qu'ils attaqueront également devant les tribunaux.

 

Le collectif Stop Ecocentre manifeste devant le conseil métropolitain

31 Aug 2024


Le 28 juin dernier, une vingtaine de membres du collectif Stop Ecocentre ont manifesté devant l'entrée du Conseil Métropolitain. Plusieurs élus ont ainsi découvert l'existence de ce projet de retraitement des terres excavées dans une zone urbaine densément peuplée, au mépris des risques existant pour la santé des habitants.

Si les élus qui portent le projet ont l'habitude d'échanger avec certains membres du collectif, à travers notamment le comité de suivi, aucune des mesures prises à ce jour ne permet de lever les inquiétudes sur l'impact qu'aurait l'exploitation d'un site industriel, pendant 12 ans, à une centaine de mètres des habitations.

Une partie des terres qui doivent être traitées par l'écocentre contiennent des polluants liés au passé industriel de l'île de Nantes. 

L'installation et le déplacement de tas de gravats et de terres excavées entraînerait aussi une forte augmentation des particules fines, à proximité immédiate de la plus grande crèche de Nantes. Sans oublier le bruit, l'aggravation de l'îlot de chaleur, alors que les éléments permettant d'affirmer que le projet réduirait les émissions de CO2 sont particulièrement douteux. Les calculs et l'étude d'impact prévisionnelle n'ont d'ailleurs pas été rendus publics.

Pour les riverains, c'est toujours non !

Le collectif Stop Ecocentre aux journées de l'écosyndicalisme

17 Apr 2024

Samedi 13 avril, le collectif Stop Ecocentre a été invité à tenir une table d'information en marge des journées de l'écosyndicalisme organisées par la CGT.


Cette journée a été l'occasion d'échanger à nouveau avec les représentants d'autres luttes locales, comme celle de Doulon Gohards, pour préserver les dernières terres maraîchères de la métropole nantaise.

https://reporterre.net/A-Nantes-la-bataille-pour-sauver-un-poumon-vert-du-beton.

Comme lors de la réunion publique, cette table d'information a permis de faire découvrir le projet d'écocentre à des usagers et habitants du quartier. 

Au-delà des quelques immeubles du boulevard de la Prairie au Duc qui donneront directement sur l'écocentre, les habitants, les travailleurs et les riverains n'avaient en effet pas reçu le premier document d'information de la Samoa, distribué l'année dernière.

Quelques liens pour en savoir plus sur la démarche éco syndicale de la CGT

  • https://www.ferc-cgt.org/le-seul-changement-le-changement-climatique-pour-un-eco-syndicalisme-de-classe
  • https://ugictcgt.fr/environnement/
  • https://lacgt44.fr/spip.php?article3814

Retour sur la manifestation contre la métropolisation

09 Apr 2024

 

Le 6 avril, plusieurs membres de notre collectif ont participé à la manifestation contre la métropolisation, organisée à Nantes à l’appel d’une soixantaine d’organisations. 

 


 

Lors de cette manifestation, comme lors des réunions préparatoires, nous avons pu constater à quel point nos problématiques se rejoignaient. 

 

Qu’il s’agisse de l’écocentre, de carrières, de sablières, de la construction de nouveaux quartiers sur des terres maraîchères ou d’une nouvelle zone commerciale qui impliquerait la destruction d’un bois, ces projets ont en commun d’être liés à la croissance de la métropole nantaise.

 

Après la manifestation, une table ronde a permis de comparer l'impact sur le vivant de ces aménagements. Sols et nappes phréatiques pollués à Guénémé Penfao, artificialisation dans les quartiers de la Beaujoire et à Doulon Gohards, conséquences sur la santé des usagers de l’île de Nantes qui seront exposés aux polluants et aux particules fines.

 


 

Tous ces projets font l’objet d’une grande opacité, de dissimulations, aucun n’a fait l’objet d’un dialogue citoyen. Certains élus métropolitains d’opposition n’ont aucun souvenir d’avoir vu la moindre délibération, le moindre document sur l’écocentre, alors que Nantes Métropole le préparait depuis 10 ans. 


Partout, ces projets ont également pour objectif de faire baisser le coût de la métropolisation. Sur l’écocentre, le fait de considérer toute l’île de Nantes comme un site unique permet de faire sortir les terres excavées du statut de déchet, et ainsi de ne pas payer les taxes pollueurs payeurs. Les promoteurs immobiliers sont les premiers bénéficiaires de cette manœuvre, qui se fait au détriment des citoyens.

Questionner la politique de la ville

Avec cette manifestation qui nous relie à d’autres collectifs ainsi qu’aux comités locaux des Soulèvements de la Terre, nous voulons dire qu’il est urgent de questionner cette politique de croissance continue de la métropole nantaise et d’autres centres urbains.

 

A l’heure où le vivant et les terres deviennent rares, faut-il encore construire des quartiers de bureaux, des centres commerciaux, artificialiser des zones maraîchères pour installer de nouveaux habitants ?

 

Voulons-nous des paysages urbains à perte de vue ? Des métropoles prêtes à sacrifier leurs propres habitants pour grossir toujours plus ?

Retrouver un dialogue citoyen

Nous voulons que ces questions d’aménagement du territoire redeviennent un sujet politique, qui fasse l’objet d’un dialogue citoyen et transparent, ouvert à la contestation et aux propositions alternatives.

 

Les habitants, qu’ils soient des villes ou des campagnes, ne doivent plus être traités comme une variable d’ajustement ou comme des empêcheurs d’aménager à qui les décideurs cachent les projets.

 

Réunion publique du 03 avril

05 Apr 2024

Mercredi 03 avril, notre collectif a organisé sa première réunion publique, à la maison des syndicats, grâce à l'invitation de la CGT.


Cela fait un an maintenant que nous avons découvert le projet d'écocentre, par une plaquette distribuée dans les boîtes aux lettres des immeubles donnant sur les anciennes voies SNCF.


A l’époque, le chantier devait démarrer le mois suivant, et cet équipement industriel devait être mis en service durant l’automne 2023.


Nous trouvions important de revenir sur ce que nous avons appris sur le projet pendant 10 mois de mobilisation.


Dans la mesure où la Samoa n’a fait circuler l’information qu’aux riverains immédiats, une bonne part des usagers du quartier, tels que les syndicats qui ont pourtant leurs locaux à quelques encablures, n’étaient pas informés de l’existence de ce projet.


Au cours de la soirée, nous avons présenté


- Ce que nous savons du projet : comment il a été préparé pendant 10 ans par les élus, quels procédés industriels doivent être utilisés, etc.


- Notre analyse du bilan carbone présenté par la SAMOA en comité de suivi, et les raisons pour lesquelles ce projet nous semble moins vertueux que cette façade.


- Nos craintes pour la santé des habitants si 400 000 mètres cubes de terres, en partie polluées ou suspectes, devaient être stockées et traitées à l’air libre pendant 12 ans, à une centaine de mètres des logements, d’une crèche, d’écoles.


- Les actions en justice menées par le collectif et ce qu’elles ont permis d’obtenir, en termes de retard du projet mais également de garanties pour la santé des habitants.


- Les avancées obtenues : capteurs, étude sanitaire, et pourquoi elles nous semblent insuffisantes à ce stade.



Plus de 70 personnes ont assisté à cette présentation, dont beaucoup découvraient peu ou prou le projet d’écocentre.


Pour les personnes qui auraient aimé venir, mais n'ont pas pu se déplacer, un résumé des présentations sera posté ici dans les prochains jours.


Une réunion publique le 3 avril

24 Mar 2024

Le collectif Stop Ecocentre organise une réunion publique le 3 avril 2024, à 19 heures, dans la grande salle centrale de la gare de l'Etat, pour informer les habitants, les riverains et les usagers du quartier Prairie au Duc sur le projet d'écocentre. 

 


 

Après 9 mois de mobilisation, une étude d'impact citoyenne, la participation de certains de nos membres au comité de suivi, nous souhaitons partager nos connaissances avec toutes les personnes susceptibles d'être impactées par le projet.

Nous informerons sur les avancées en termes de santé publique, et expliquerons pourquoi ces dernières ne nous semblent pas suffisantes pour garantir l'innocuité du projet.

Nous informerons également sur les procédures juridiques réalisées et à venir.

Une étude d'impact citoyenne sur l'Ecocentre

05 Jul 2023

A notre connaissance, la situation du futur site de l’Île de Nantes est inédite : il n’existe pas d’équivalent d'Écocentre construit aussi près d’une zone d’habitation dense et d’équipements accueillant un public sensible (crèche, établissements scolaires, résidence séniors).



Ce dernier a fait l'objet de relectures par des experts et universitaires. S'il n’a pas vocation à se substituer à une étude d’impact réalisée par un organisme professionnel, il permet de démontrer que les données présentées par les acteurs du projet ne permettent pas d’écarter la survenue de nuisances ou d’impacts sanitaires significatifs sur la population exposée à l’activité de l'écocentre et d’aider les décideurs à motiver leurs recommandations vis-à-vis du projet.

 


Les membres du collectif ont travaillé à partir des données présentées par la Samoa et l'entreprise Brézillon, mais également à partir de documents publics, tels que l'étude réalisée en 2016 par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM), l'observatoire régional de la santé, la Base de données des Anciens Sites

Industriels et Activités de Services, la Base de données sur les sites et sols pollués, l'OMS, les recensements de l'INSEE, etc...


Notre étude d'impact citoyenne analyse avec précision l'implantation de cette plateforme de gestion des déblais de chantier, qui sera située à 45 mètres d'immeubles d'habitation, à proximité immédiate de deux écoles et d'une crèche de 99 berceaux, ainsi que la sociologie de ce quartier, où la proportion des personnes en ALD (Affection Longue Durée) dans le quartier de l’Île de Nantes est supérieure à la moyenne de la ville.


Les polluants présents sur les anciens sites industriels

 


 

Elle recense également les différentes activités ayant existé sur les parcelles de l'île de Nantes concernées par le projet : travail des métaux, du bois, dépôts de liquides inflammables, de stations services, stockage et d’utilisation de produits amiantés, industrie chimique, de traitement de déchets.


En 2016, le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) a relevé, identifié, classé les sols et proches sous sols de l’île et a relevé la présence de métaux lourds et d’autres agents toxiques, parmi lesquels du plomb, de l'arsenic, du cadmium, des hydrocarbures aromatiques polycycliques, du benzène, du toluène, de l'ethylbenzène, des xylènes...


Sur la base de sources telles que les rapports de l'OMS, du Haut Conseil de Santé Publique, l'étude d'impact citoyenne établit les risques sanitaires relatifs à une exposition à ces différentes substances.

 

Pour le plomb, même à faible exposition, le risque de déficience intellectuelle est accru chez l'enfant. L'exposition favorise également la survenue d’hypertension artérielle et d’insuffisance rénale. Selon le rapport du BRGM, ces valeurs sont possiblement dépassées dans les sols actuels situés à proximité des habitations existantes.


L’arsenic est classé cancérogène (cancer cutanés et broncho pulmonaires), présente une toxicité respiratoire, hépatique, neurologique (maux de tête, troubles de l’humeur, du sommeil, idées dépressives chez l’adulte...), cardiovasculaire, métabolique et sur la reproduction (augmentation des risques de naissance prématurée, de faible poids à lanaissance, d’avortement, de mort in utero).


Le cadmium est reconnu comme cancérogène, mutagène et toxique pour la reproduction. Une exposition prolongée au cadmium entraîne des atteintes rénales et osseuses, notamment en cas d’ingestion.


Les hydrocarbures aromatiques polycycliques sont des constituants naturels du charbon et du pétrole. Il s’agit d’agents cancérogènes possibles notamment de la peau, du poumon et de la vessie.

 

Une étude des sols insuffisante


Bien que d’une grande qualité méthodologique, le rapport du BRGM présente des limites. Les auteurs rappellent que l’inventaire des sites potentiellement exposés à la pollution liée aux passé industriel de l’île “ne peut être considéré comme exhaustif”, reposant essentiellement sur “une synthèse bibliographique”. La pollution de certains sites n’est pas connue . De même, l’état de pollution des sols sur les sites identifiés n’est peut être pas représentatif de la réalité, l’étude commanditée ne le permettant pas “par manque de moyens”.

Une étude de phase 2, permettant d’évaluer “le risque sanitaire” de la réutilisation des sols,

proposée par le rapport, ne nous a pas été communiquée, malgré nos relances répétées.


Les risques liées aux particules fines


L'étude d'impact citoyenne analyse également les risques liés aux particules fines, à Nantes où la qualité de l’air a été jugée dégradée voire mauvaise pendant 29% de l’année 2022 contre 21% de l’année 2021 et déjà 29% des jours observés en 2023. La pollution atmosphérique est déjà responsable de 40 000 morts par an en France, et toute activité humaine augmentant la pollution atmosphérique au-dessus du niveau actuelexpose les populations à un risque de mortalité supplémentaire.


Le document analyse également les conséquences d'une exposition supplémentaire au bruit ou encore le phénomène d'îlot de chaleur (+7 degrés sur cette partie de l'île de Nantes selon les données de l'AURAN), qui serait aggravé par l'implantation d'un nouveau site industriel.

L'analyse des vents dominants ou de la pluviométrie sur la base des données Infoclimat et de la station météorologique de Nantes-Bouguenais nous permet également de douter de l'efficacité des mesures de prévention des nuisances prévues pour ce projet.



 


 

Les acteurs ne prévoient pas de mesures des principaux polluants présents dans les sols à traiter comme l’Arsenic et le Plomb présents en quantité anormalement élevée.

Aucune technique de mesure des retombées atmosphériques, aucune mesure au plus près des sites sensibles et aucune évaluation préalable au début d’activité ne sont prévues.

Le risque encouru par les populations locales ne pourra être ni prévenu, ni évalué.


Compte tenu des impacts sanitaires et environnementaux possibles détaillés ici, le collectif “stop écocentre Île de Nantes” demande donc à ce que le projet soit interrompu de toute urgence, que son emplacement soit modifié et que des mesures de prévention et de suivi des impacts possibles soient mieux définies.

Conseil Municipal du 30 juin : La plus grande déchetterie à ciel ouvert de l'Ouest

30 Jun 2023

 

Le Conseiller Municipal Erwan Huchet prend la parole lors du Conseil Municipal de Nantes du 30 juin 2023 : https://metropole.nantes.fr/directnantes (à 6 heures et 54 minutes).

 


Erwan Huchet commence son discours par la nécessité "que des lieux soient réinvestis pour des projets citoyens qui font sens. Des lieux à réinventer dans le cadre d'un dialogue citoyen de qualité".

 

Il ajoute "on a été surpris, comme de nombreux habitants de l'île de Nantes, que vous projetiez de construire, sous les fenêtres des habitants de l'Ouest de l'Ile, une immense déchetterie industrielle".

 

Erwan Huchet insiste aussi sur l'ampleur du projet de la déchetterie : "Avec ces 3 hectares, ce sera sans doute la plus grande déchetterie à ciel ouvert de l'Ouest de la France". A titre de comparaison, il précise ensuite que cette surface est équivalente à celle qui se trouve en face des machines de l'île et des chantiers.

 

"On a menti à ces gens : on leur avait promis un jardin, sans doute extraordinaire. Ils se retrouvent avec une déchetterie qui n'a rien d'extraordinaire".

 

Puis d'affirmer : "il s'agit là d'une erreur d'appréciation. Non, on ne construit pas une déchetterie industrielle de 3 hectares sous les fenêtres des gens. C'est tout simplement du bon sens".

 

Il attire l'attention sur le fait que "d'autres lieux dans l'agglomération se prêtent à ce type de projet. Il y a des zones industrielles lourdes faites pour cela avec des terrains disponibles à quelques hectomètres de l'île".

 

Erwan Huchet conclut en ces termes : "Nous vous demandons donc de surseoir à ce nouveau projet".

Comment cacher un gros projet ?

21 Jun 2023

Comment dissimuler un projet industriel de grande ampleur pendant dix ans? Cette question, la Samoa y a répondu avec brio, grâce à son projet d'écocentre sur l'île de Nantes.

 

 Illustration tirée d'une plaquette de vente d'un promoteur

Alors que les premières études étaient lancées en 2013, les habitants ont acheté des logements avec vue sur un parc, beaucoup ont même participé à de nombreuses réunions de concertation sur l'avenir du quartier, animées par la Samoa, dans lesquelles jamais cette plateforme de traitement des terres polluées n'a été évoquée.

 

 Pas de permis de construire, pas d'enquête d'impact

Alors que le projet occupera trois hectares pendant 12 ans, qu'il entraînera des nuisances sonores, des poussières et des pollutions potentiellement nocives pour la santé des habitants, la Samoa a réussi à se passer de permis de construire, d'arrêté municipal autorisant les travaux, et à contourner les obligations d'étude d'impact ou d'enquête publique habituellement adossées à ces installations industrielles. 


Pour le permis de construire, rien de plus simple : comme les déchets seront traités en extérieur, il n'y aura pas de construction à proprement parler. L'entreprise Brézillon utilisera les bâtiments laissés par la SNCF pour ses besoins en salles de réunion, vestiaires, etc... Pour le reste, apparemment, la chape de béton et le bassin de rétention qui doit être creusé n'entrent pas dans la catégorie des éléments nécessitant un permis de construire.

 

Pour l'arrêté municipal, il n'y en a pas besoin car le terrain appartient à la Samoa, qui dispose depuis plus d'une décennie, d'une délégation de service public pour l'aménagement du quartier de l'île de Nantes.

 

Quant à l'étude d'impact, il suffisait de limiter la puissance des machines qui seront utilisées sur cette plateforme industrielle pour sortir de la catégorie la plus contraignante, celle qui aurait obligé la Samoa à lancer une enquête publique et une étude d'impact.

 



Les banderoles contre l'écocentre fleurissent sur les balcons

20 Jun 2023

Le 10 juin, la SAMOA et Nantes Métropole ont organisé l'événement "Cap à L'Ouest" dans le but de dévoiler les coulisses des projets d'aménagement en cours et à venir sur la pointe Ouest de l'île de Nantes.

Un circuit de découverte a été organisé par Nantes Métropole et la SAMOA pour présenter leurs projets urbains. Ce circuit passait juste sur le site de l'écocentre, dont les limites ont été matérialisées par des rubans et balises.

Les résidents n'ont pas manqué de signaler leur opposition à ce projet polluant et nuisible qui devrait se réaliser sous leur balcons !

 

 







Interview de TéléNantes.

19 Jun 2023

Un résident est interviewé par TéléNantes. Le site du projet du futur écocentre n'est qu'à un jet de pierre des balcons des immeubles. Le quartier est l'une des zones les plus densément peuplée de l'île de Nantes !

 


 

Julien au répondeur de la Terre au Carré sur France Inter

19 Jun 2023

 Juste après la seconde minutes de l'émission, Julien s'adresse au répondeur de l'émission "La Terre au Carré" de France Inter.

 



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